pied même du barrage. Deux conduites forcées, une de chaque côté du barrage, le traversent complètement avant d’aboutir aux turbines qui commandent les turbo-alternateurs producteurs d’énergie électrique. Sur la coupe ci-dessous, on voit une des deux prises d’eau, sorte de tour dans laquelle s’éngouffre l’eau après avoir traversé des grilles mobiles servant à arrêter les feuilles et les corps étrangers qui se trouvent dans la Creuse. Les batardeaux servent à arrêter l’eau. Des vannes permettent de régler le débit, de même que les vannes sphériques situées sur les embranchements de la conduites forcée quidesservent chacun une turbine. Enfin, un
reniflard sert à éviter les coups de bélier provoqués par une fermeture trop brusque des vannes sphériques.
En dehors de tous les dispositifs de réglage et de vannage, deux déversoirs, un sur chaque rive, sont susceptibles d’évacuer un débit de 2.000 mètres cubes.
Grâce à ces importants travaux, non seulement, en dehors du chemin de fer, l’Indre et la Creuse pourront recevoir une notable quantité d’énergie, mais les usines thermiques de la région parisienne elles-mêmes bénéficieront d’un appoint considérable.
J. M.