Disques à images
A partir des années 30 les disques 78 tours étaient parvenus, grâce à l'enregistrement électrique, à une qualité tout à fait remarquable. Par contre les étiquettes s'étaient standardisées. C'est à l'aube des années 50 qu'apparurent les disques illustrés sur toute leur surface, dont le procédé de fabrication était assez complexe. La marque Saturne a produit les plus remarquables. De nombreux enregistrements pour enfants ont été produits sous la marque Lutin. De nombreux disques souples en celluloïd furent également illustrés de dessins et de photographies, tel ce disque de Tango argentin de la marque Fotosonor.
A noter que la tradition du "Picture disc" s'est prolongée avec le disque microsillon et le C.D. mais ceci est une autre histoire...
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Ici se termine définitivement l'histoire du 78 tours. On peut considérer qu'il a disparu vers 1955, à part dans des pays dépourvus d'électricité, comme l'Inde, où il a survécu jusque dans les années 60. Le microsillon l'a éliminé en quelques années. Puis le disque compact a éliminé le microsillon. Mais il s'agit toujours de disques mus pas des systèmes mécaniques dont la fiabilité n'est pas absolue. Le grand progrès sera de supprimer la mécanique. On peut rêver d'un jeton de cristal holographique qui contiendrait toute la musique du monde, idée assez poétique en soi... à moins que la réalité ne vienne dépasser une fois de plus la fiction, comme elle avait dépassé le poète Charles Cros.