Pour écouter un cylindre, sortez le avec précaution de sa boîte en prenant soin de ne pas toucher la surface enregistrée. A cet effet, glissez deux doigts à l'intérieur. Engagez le fermement sur le mandrin sans toutefois forcer. Remontez le mécanisme de votre phonographe et posez délicatement le saphir du reproducteur sur le premier sillon. Mettez en route le mécanisme. Si la voix vous semble trop grave ou trop aigüe, vous pouvez ajuster la vitesse grâce à la petite vis de réglage.
Voilà, à peu de chose près, ce qu'on pouvait lire sur les notices d'utilisation des phonographes à cylindre au début du siècle !
Mais puisque la technologie a légèrement évolué depuis la belle époque, il vous suffira maintenant de cliquer sur le cylindre de votre choix pour l'écouter.
Vive le progrès !
Ces cylindres, trouvés avec un phono-lyre, avaient dû être conservés dans des conditions idéales, car leur surface, noire et brillante, n'avait aucune trace de moisissure. De plus ils avaient dû être peu écoutés car il n'y avait pas d'usure apparente.
Phono-lyre : Le plus simple et le moins cher des phonographes. Le mécanisme rudimentaire est faible et bruyant. Il entraîne le mandrin par une simple ficelle croisée peu fiable. Le système acoustique pivotant décrit un arc de cercle à la surface du cylindre, ce qui ne permet pas une lecture idéale ! Le reproducteur simplifié a tendance à patiner au début et à glisser à la fin du morceau ! L'indispensable molette de réglage permet d'assurer l' horizontalité du socle, condition sine qua non ! Par contre le socle en fonte, parfois orné de dorure, en forme de lyre et le pavillon floral en tôle laquée en font un objet très décoratif.
En fait, ces petits appareils étaient souvent donnés en prime à tout acheteur d'une collection de cylindres. Une stratégie commerciale déjà assez subtile. En effet, cela permettait d'écouler des quantités de cylindres et de se débarrasser des morceaux les moins demandés. D'autre part l'acquéreur du phono-lyre se lassait rapidement de ses performances très médiocres, et il finissait par retourner chez le marchand pour acheter un phonographe plus sérieux qui lui permettrait d'écouter correctement sa collection de cylindres !
Ou alors, après quelques essais décevants, les cylindres et le phono lyre étaient remis définitivement dans leur boîte et voués à l'oubli...Ce fut vraisemblablement le cas pour les cylindres que nous avons entendus ici...
Copyright Jean-Luc Fradet 2001
Voilà, à peu de chose près, ce qu'on pouvait lire sur les notices d'utilisation des phonographes à cylindre au début du siècle !
Mais puisque la technologie a légèrement évolué depuis la belle époque, il vous suffira maintenant de cliquer sur le cylindre de votre choix pour l'écouter.
Vive le progrès !
Phono-lyre : Le plus simple et le moins cher des phonographes. Le mécanisme rudimentaire est faible et bruyant. Il entraîne le mandrin par une simple ficelle croisée peu fiable. Le système acoustique pivotant décrit un arc de cercle à la surface du cylindre, ce qui ne permet pas une lecture idéale ! Le reproducteur simplifié a tendance à patiner au début et à glisser à la fin du morceau ! L'indispensable molette de réglage permet d'assurer l' horizontalité du socle, condition sine qua non ! Par contre le socle en fonte, parfois orné de dorure, en forme de lyre et le pavillon floral en tôle laquée en font un objet très décoratif.En fait, ces petits appareils étaient souvent donnés en prime à tout acheteur d'une collection de cylindres. Une stratégie commerciale déjà assez subtile. En effet, cela permettait d'écouler des quantités de cylindres et de se débarrasser des morceaux les moins demandés. D'autre part l'acquéreur du phono-lyre se lassait rapidement de ses performances très médiocres, et il finissait par retourner chez le marchand pour acheter un phonographe plus sérieux qui lui permettrait d'écouter correctement sa collection de cylindres !
Ou alors, après quelques essais décevants, les cylindres et le phono lyre étaient remis définitivement dans leur boîte et voués à l'oubli...Ce fut vraisemblablement le cas pour les cylindres que nous avons entendus ici...
